Des couvertures en soie sont extraordinaires car elles sont non seulement des produits 100% naturel, mais encore elles ne sont pas fabriquées par des tisserands ou des machines.
Mme. Phan Thi Thuan est née dans une famille avec une tradition d’élevage des vers en soi. Elle possède 20 ouvriers et un tissage (320m2) dans la province de My Duc où produit principalement des couvertures, chapeaux, foulards en soie. Spécialement Mme. Thuan a formé des ouvriers « ver en soie »
Dans les dernières années la production des articles en soie a des problèmes. Pour fabriquer un produit, il existe plusieurs étapes comme l’élevage des Bombyx ; la filature de la soie, c’est-à-dire le dévidage du fil formant le cocon en un écheveau de soie grège ; l’apprêt des fils (dévidage sur des bobines, moulinage, teinture, etc.) ; le tissage ; etc. Ces étapes ont besoin de nombreux ouvriers
En raison du temps et du prix de la main-d’œuvre, le prix du produit en soie du Vietnam est plus élevé que celui de la Chine. À travers ces problèmes, Mme. Thuan a une idée « Pourquoi on ne laisse pas des vers en soie se tisser les toiles »
En 2010, elle a commencé à réaliser son « foule » idée. Lorsque les chenilles vont régurgiter des fils, elle les range. Elle pense que selon cette façon, les vers ne filent pas des cocons, ils mettent des fils en désordre et puis les tricotent.
Elle a essayé mille fois mais tout a échoué. Elle n’a pas perdu sa patience, chaque fois elle a échoué, elle a changé la densité, la distance entre des vers
Après 2 ans, en 2012, Mme. Thuan a réussi avec une première pièce de soie. Elle partage « Chaque produit a besoin de 45kg de vers. Les produits de son tissage est très tenace grâce à l’adhérence naturelle, donc le prix est cher, de 10 millions de VND à 11 millions de VND »
Pendant 5 ans, l’atelier de Mme. Thuan a fabriqué environ 500 produits en soie.