Surnommé le « Jardin de l’Est »,Yangon (Rangoon) – l’ancienne capitale de Birmanie est l’une des destinations les plus attrayantes pour voyager en Asie.
Yangon est attiré non seulement par sa beauté naturelle mais encore par sa culture diversifiée et son histoire extraordinaire. Cette ville offre un riche mélange de cultures, de religions et de traditions de différentes communautés. Elle est connue comme une ville la plus peuplée du pays.
En outre, Yangon est un lieu de rencontre entre la culture bouddhiste et la civilisation capitaliste pendant l’ère coloniale britannique. Cette ancienne ville impériale reflète à la fois la gloire du passé et le dynamisme de la Birmanie moderne d’aujourd’hui.
« Voici la Birmanie, un pays différent de tout ce que tu connais » disait Rudyard Kipling, auteur de « Lettres d’Orient », 1889. Cette phrase explique très bien la ville de Rangoon, une ville historique qui se modernise. Pour mieux comprendre Rangoon, il faut connaitre son histoire.
La renommée de l’ancienne capitale Birmanie, tient à la construction par le roi Okkalapa d’une pagode, la sublime pagode Schwedagon, au 588 av. J-C. Elle devient par la suite un lieu de pèlerinage bouddhiste incontournable de la Birmanie.
Au XVIIIème siècle, après l’arrivée des voyageurs européens, Syriam, l’actuelle Thanlyin était le premier port commercial européen. Mais ce n’est qu’après sa destruction, que Yangon prend véritablement le nom de Yangon, traduit « la fin des combats », de yan « ennemis » et koun « la fin ». Une ville commerciale d’une grande importance, dans le pays.
Après la première guerre anglo-birmane en 1825, et un incendie, Yangon fut reconstruite par les britanniques lors de la seconde guerre anglo-birmane et la baptisèrent Rangoon. De là, la ville préserve le charme britannique de ses édifices coloniaux. En effet, aujourd’hui la cité conserve les traits rectilignes de ses grandes allées ombragées dans le centre-ville, et des bâtiments de style victorien (quartier de Strand Road).
En 1885, Rangoon obtient le statut de capitale Myanmar par les britanniques, et devient la troisième cité coloniale la plus importante, après Calcutta et Delhi. De plus d’être une ville de rang commercial primordial, Rangoon est aussi la ville cosmopolite qui abrita une majorité d’étrangers, jusqu’à son indépendance.
En 1962 c’est le tournant politique. Rangoon rentre dans une longue période d’isolement. L’arrivée au pouvoir du Général Ne Win, sous un régime birman du socialisme, marqua la limite des libertés individuelles, la fuite de résidents asiatiques, la restriction d’entrée de nouveaux touristes dans la cité, une baisse de l’économie?
Cependant, à la date de 1988, après un coup d’Etat militaire, le pays change de nom et devient Myanmar « le pays merveilleux ». C’est un nouveau visage du Myanmar qui se redessine. Au fil du temps, Rangoon se modernise, s’ouvre timidement aux investisseurs étrangers mais reste toutefois dirigée sous un régime autoritaire.
En résumé, avec la perte officielle de capitale au Myanmar, Rangoon, s’est maintenue ville cosmopolite, le centre économique et religieux du pays. Une visite de l’ancienne capitale Birmanie, c’est l’occasion d’apercevoir le modernisme effervescent d’une ville birmane et les somptueux temples sacrés de Rangoon.
Parmi les choses à voir à Yangon en Birmanie, il y a bien sûr la pagode Shwedagon. Ce nom à la consonance légèrement barbare provient du mont « or » (shwe) et de l’ancien nom de la ville de Yangon (dagon).
Située sur la colline de Singuttara, la pagode Shwedagon est le premier centre religieux du pays. D’après la légende, ce lieu saint bouddhique contiendrait les reliques des quatre anciens Bouddhas dont des mèches de cheveux de l’un d’eux.
La pagode de Shwedagon occupe depuis 2 500 ans une place privilégiée dans le cœur des Birmans. Symbole d’une ferveur partagée, le monument est considéré comme l’un des joyaux de l’Asie.
Le site est surtout dédié au bouddhisme theravada, dominant en Birmanie. Les bonzes sont très nombreux à se rendre sur place, mais la pagode reçoit aussi la visite de nombreux fidèles et touristes, birmans et étrangers.