Dès 1886, après avoir été nommé résident supérieur de l’Annam – Tonkin en Indochine. Paul Bert a pensé à la fondation l’Académie tonkinoise sous le prétexte de créer des liens d’amitié et pour tempérer l’opposition des Tonkinois qui venait d’être placé sous protection de la France.
Bien que cette idée soit échouée dès le début, il est devenu le fondement de la création de l’École française d’Extrême-Orient, EFEO, qui appartenait à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres plus tard.
Un siècle pour l’Asie
La section vietnamienne de RFI a un rendez-vous avec Magali Morel, responsable des fonds Asie du Sud-Est, afin de trouver la réponse de la naissance de l’école française d’Extrême-Orient (EFEO): « Au début, on voulait fonder la Mission archéologique d’Asie. Le premier directeur de l’EFEO, Louis Finot a eu envie d’établir une école française selon le modèle de celles à Rome et à Athènes. Au commencement, il voulait se concentrer la recherche sur l’Inde, mais cette intention a échoué. À cette époque-là, Paul Doumer, gouverneur général de l’Indochine française a été attiré par ce projet, de ce fait, l’école française d’Extrême-Orient (EFEO) a été établi à Hanoi ».
La Mission archéologique d’Indochine, prédécesseur de l’EFEO qui a été créé à Sai Gon en 1898 a désigné deux missions principales: encourager le travail d’enquête à l’épreuve du terrain en Asie chez les chercheurs et recenser, conserver des patrimoines culturels d’Indochine.
En 1900, le gouverneur général de l’Indochine française Paul Doumer a décidé de changer le nom et la structure de cette Mission, elle est donc devenue l’école française d’Extrême-Orient (EFEO). D’après la remarque du bimensuel La Quinzaine coloniale (n° 101, 10/03/1901) cette décision a marqué la permanence en soulignant le rôle important de l’EFEO dans « la recherche et la diffusion des connaissances sur l’histoire des monuments et l’écriture hiéroglyphique des peuples d’Indochine qui est donc plus ancienne que notre histoire. Et pourtant, leur secret n’est pas connu parfaitement. »
Depuis 1902, le siège de l’école française d’Extrême-Orient a été déplacé à Hanoi. Il s’est occupé de l’exploration archéologique, des collections des manuscrits, la conservation des monuments, le recensement anthropologique des ethnies, l’étude du patrimoine linguistique, historique et des civilisations orientales de l’Inde au Japon.
De plus, pour soutenir ce plan ambitieux de la recherche scientifique, une bibliothèque et un musée (aujourd’hui le musée national d’histoire vietnamienne) qui ont été construits. Cette bibliothèque d’Hanoi a été devenue une source de donnée assurée très importante pour les chercheurs.
Au 27 Novembre 1909, à l’occasion de l’ouverture de la session ordinaire du conseil supérieur, le gouverneur général de l’Indochine française Antony Klobukowski a annoncé dans son discours: «L’Ecole française d’Extrême-Orient continue à bien remplir la mission qui lui a été confiée. Sa bibliothèque s’est enrichie de cent volumes imprimés au Su quan, don de S. M. l’Empereur d’Annam, d’ouvrages rapportés de Chine et de plusieurs copies d’œuvres annamites rares ou précieuses prêtées par des mandarins ou des lettrés ; elle est ainsi devenue la bibliothèque d’orientalisme peut être la plus complète du monde. »
Au 20è siècle, la bibliothèque est de plus en plus variée en quantité et en qualité grâce à l’abonnement, l’échange, et le don. Dans le livre Un siècle pour l’Asie, l’École française d’Extrême-Orient, 1898-2000, Catherine Clémentin-Ojha Manguin.
Après les Conventions de Genève 1954, au mois de juillet, une part de livre de la bibliothèque a été emballée en 500 colis pour transférer à Phnom-Penh (Cambodge), Vientiane (Laos) et le nouveau centre de l’école française d’Extrême-Orient à Saigon. Le centre d’Hanoi continuait à fonctionner jusqu’en 1957 pour faire la photocopie des collections de livre de la bibliothèque, notamment des manuscrits, visant à servir des autres centres et le siège à Paris.
“Le fonds Vietnam originaux qui venaient de l’école française d’Extrême-Orient à Hanoi sont en train de conserver à la Maison de l’Asie à Paris. La plupart des collections concernant à l’Indochine, puis, ils sont déplacés après des événements en 1950 au Vietnam.
Des collections ont été réparties entre les pays de l’ancienne Indochine: Vietnam, Cambodge, Laos, et aussi Thaïlande. De nombreux colis, soit 318 sont transférés du Vietnam au Cambodge, puis de Cambodge à Pondichéry et enfin ils s’arrêtent à Paris en 1950.
Ce sont des collections qui sont créés à l’Indochine au début du XX ? siècle qui sont des fonds principaux de la bibliothèque d’Indochine, notamment du Vietnam. » a expliqué Magali Morel.
Un ancien fonds dont des œuvres qui sont présentés depuis le XVII ? siècles
Grâce à la collection précieuse de 20.000 planches xylographiques de l’écriture démotique sino-vietnamienne, l’école française d’Extrême-Orient (EFEO) est reconnue comme un des écoles célèbres qui font des études sur l’Indochine et le Vietnam. C’est un document très important pour aider à reconstruire l’histoire du Vietnam.
En outre, elle possède aussi une collection de 400 peintures folkloriques qui sont collectionnées par le chercheur Maurice Durand. Étant conservés dans une meilleure condition, des documents et collections sont variés et abondants avec de nombreux sujets tels que: vie quotidienne, métiers, histoire, littérature, proverbe et dicton, félicitation, éducation, religions, croyances et amulettes…
Ainsi, il se présente plus de 3000 sortes de livre concernant le Vietnam, dont il y a une multitude d’œuvre soit 33.000 œuvres appartenant le fonds Asie du Sud-Est. RFI a l’occasion de contempler deux anciens œuvres concernant le Vietnam, qui sont imprimés en 1631 et 1646, néanmoins maintenant ils ne servent plus aux lecteurs.
« Je vous présente quelques anciens livres. Ce petit livre est présenté au XVII ? siècle, intitulé Relations de la nouvelle mission des Pères de la Compagnie de Jésus au Royaume de la Cochinchine. Cet œuvre a été traduit d’italien et il était une des anciens livres de la collection qui a été rassemblé à Hanoi. La plupart de la collection a été créée des mémoires de voyage ou des livres des prédicateurs en Cochinchine pendant cette période.
Et voici un autre livre: Histoire du Royaume de Tonquin, qui se présentait en XVII ? siècle. Nous avons des œuvres parlant de la premier rencontre de l’Occident et l’Indochine et le Vietnam. De plus, il existait aussi des livres concernant la recherche de l’Indochine dont des études archéologique, anthropologique et philosophique, dès la fondation de l’école française d’Extrême-Orient en Asie. »
L’école française d’Extrême-Orient est appartenue dans l’ensemble de Maison d’Asie. Se situant dans le 16 ? arrondissement à Paris, elle est près des jardins du Trocadéro et le parvis des droits de l’homme et donnant la vue sur la tour Eiffel. En effet, elle est aussi le siège de nombreux centres de recherche et bibliothèque de l’École des Hautes Études en Science Sociale (EHESS) et l’École Pratique des Hautes Études (EPHE) tels que: le Centre d’Études de l’Inde et de l’Asie du Sud (CEIAS) et du Tibet.
Bien que des lecteurs puissent compulser des fonds de livre des trois écoles ci-dessus (EFEO, EPHE và EHESS), en réalité le nombre des lecteurs est plus moins que des autres bibliothèques.
« Comme EFEO est une établissement spécifique. Nous accueillons quasiment des étudiants de Master, des chercheurs dans plusieurs domaines principaux et spéciaux. Nous faisons maintenant des efforts pour échanger avec l’extérieur vise à recevoir des nouvelles techniques et l’échange via des sites de réseaux sociaux. » a expliqué Magali Morel.
Hormis le siège à Paris, L’école française d’Extrême-Orient se présente également ses centres à Pondichéry (Inde) et dans les pays en Asie du Sud-Est comme Laos, Vietnam, Cambodge, Thaïlande et Indonésie et un représentant en Birmanie. Et enfin, cette école est présentée au Japon et mettre en place une agence en Chine.
RFI/Vietnamien