Le travail de vannerie est simple mais minutieux, naturel mais raffiné. Ses produits sont issus de naturelle, plutôt dans les forêts. Pour chaque famille du village de métiers d’artisanat traditionnels de Thu Sy, ce métier est devenu sa vie. Au fil du temps, ils se passionnent toujours pour la vannerie et la maintenir depuis des générations.
Étant situé à 60 km de la ville de Hanoi, au fil de l’autoroute 5, la municipalité Thu Sy, district de Tien Lu, province de Hung Yen est le lieu où sont nés les « Do ».
Le « Do » est un équipement de pêche utilisé par les Vietnamiens pour le but d’exploiter des petits poissons, petites crevettes dans les marais ou l’étang où existent des cours d’eau si étroits. « Do » est toujours accompagné d’un « Chum » et deux « Hom », tous les trois sont faits en bambou. La forme du « Do » est spéciale, il a deux bouts, l’un qui est rond et ouvert et l’autre est fermé étanchement. Deux côtés de son corps sont troués pour mettre les « Hom » en sens inverse. Le « Chum » avec son corps effilé est relié avec le bout ouvert du « Do », dès que des poissons et crevettes entrent dans le « Do », ils ne peuvent plus sortir. Bien que des ustensiles de pêche modernes maintenant soient très abondés, le « Do » est encore utilisé grâce à sa simplicité.
D’après des villageois, ce village de métiers d’artisanat traditionnels est existé et développé depuis 240 ans.
Ce métier demande évidemment l’habileté et la méticulosité. Cependant, des personnes âgées et des enfants peuvent produire facilement le « Do ». « Nous savons le faire dès 5 ans, voire dans le ventre de maman » a-t-elle partagé une habitante.
Les ingrédients pour fabriquer des « Do » sont des bambous sauvages trouvés dans la forêt. Normalement on perd environ 15-20 minutes pour en perfectionner un.
Il y a 4 types de « Do » dont 2 types principaux sont « Do » blanc et « Do » fumé. Le « Do » blanc est moins cher que l’autre, il est environ 20.000VND.
Le « Do » fumé est plus solide, il est capable d’éviter la mousse. Son prix est environ 30.000-40.000VND.
Des personnes âgées aux petits enfants fabriquent le « Do » pendant des temps libres. Tous les jours, des habitants font sécher des fils de bambou dans la cour avant la maison.
Les « Do » sont distribués dans les régions où se situent des étangs, des marécages telles que: les districts de Tien Lu, An Thi, Phu Cu de la province Hung Yen et les provinces de Bac Ninh, Hai Duong, Hai Phong…
Chaque mois, de 10 à 15 cargaisons en moyenne sont consommées.
Dans l’époque où le vélo n’était pas encore existé, les habitants devaient apporter les « Do » dans les palanches.
Le profit de la production des « Do » représente 50% le revenu des habitants. Chaque année la municipalité fournit au marché environ 650.000 produits.
Pour charger des « Do » sur le vélo comme dans la photo, il faudra deux heures.
Un « Do » peut contenir de 8 à 9 kg de crevettes et de poissons. Il est un équipement de pêche immanquable pour les régions du nord vietnamien où elles représentent beaucoup d’étangs et marécages.
La petite maison dont les traits sont caractérisés de la culture du Nord vietnamien. La cour dans laquelle des habitants travaillent passionnément, pour gagner un complément de revenu, à la fois maintenir et développer ce métier traditionnel.
Selon Kim Kim – Bui Truong Chung
*La photo de la Une qui a été prise par le photographe Ly Hoang Long est classée dans le top des 20 plus belles photos du monde en 2016.