EN VILLE
– Le taxi : pas de compteur, il faut se mettre d’accord sur le prix de la course. Compter 1 500 à 6 000 Ks (1,70 à 6,70 $) pour une course à l’intérieur de Yangon.
– Le vélo porteur (ou trishaw) : il s’agit d’un vélo avec une banquette ou deux sièges à l’arrière ou sur le côté. Évidemment moins cher que le taxi, mais bien négocier quand même le prix de la course avant le départ, pour éviter les déconvenues.
– La moto-taxi : entre le taxi et le vélo porteur, pour ce qui est du prix.
– Les bus urbains : surtout à Yangon, où il en existe de plusieurs tailles. Pas cher du tout mais le problème, comme toujours, est de savoir où ils vont (numéros et destinations en birman)
– La camionnette-taxi ou pick-up : une camionnette, avec deux banquettes en bois derrière. Mêmes remarques que pour le bus.
– La carriole à cheval : ou horse cart (à Bagan et Maymyo). Sympa pour les déplacements en ville, mais assez lent. Prix à discuter avant le départ.
SUR LES LONGUES DISTANCES
L’autobus
Depuis la construction d’une autoroute à quatre voies entre Yangon et Mandalay, les temps de trajet ont sensiblement diminué sur les « grandes lignes » (Yangon-Bagan, Yangon-Mandalay, Yangon-Taunggyi…). Les Highway bus sont des bus modernes et confortables avec air conditionné (parfois aussi des w.-c.) et vidéo. Du coup, les tarifs ont un peu augmenté.
Beaucoup de liaisons se font de nuit. Hors des villes, les bus ne sont pas chers, mais ils sont très lents (souvent à cause de l’état des routes) et assez inconfortables.
Il est conseillé de réserver et d’acheter son billet à l’avance pour être sûr d’avoir une place. Pour ce faire, il n’est pas toujours nécessaire d’aller jusqu’aux gares routières, souvent loin du centre-ville. Il suffit de se rendre au bureau de la compagnie (quand celle-ci en possède un dans le centre), de passer par une agence, ou par la réception de votre hôtel.
– Si vous prenez un bus de nuit sur une « grande ligne », choisissez une compagnie qui a pignon sur rue.
– Les bonnes compagnies partent généralement à l’heure. Sur les petits trajets ou avec les petites compagnies, moins chères, c’est plutôt l’heure d’arrivée qui est incertaine.
– Des arrêts sont prévus dans de petiets gargotes pour les pauses repas.
– Beaucoup de bus sont souvent pleins aussi de marchandises… Il reste alors peu de place pour les jambes.
Le train
Prendre le train, c’est oublier la course du temps pour s’enfoncer dans la Birmanie profonde, à bord de wagons hors d’âge sautillant et brinquebalant sur des lignes à l’agonie. C’est partir à la découverte de paysages magnifiques, de gares perdues et pourtant grouillantes d’activité. C’est aussi se confronter à la misère la plus sordide, celle des gamins torses nus courant après le convoi pour récolter des bouteilles en plastique…. Romanesque donc, mais très lent et inconfortable. Il n’y a quasiment que des trains gouvernementaux, souvent usés jusqu’à la corde, certains avec l’électricité et des classes supérieures (upper classes) plus confortables mais souvent décrépites. Quelques-uns ont aussi des couchettes. Éviter les places du fond, près des toilettes.
– La ligne Yangon-Mandalay est relativement intéressante car le trajet se fait de nuit et en 15 h environ. Mais à partir de la classe supérieure, c’est plus cher que le bus. Il existe plusieurs catégories : la 2e classe (ordinary class), aussi peu chère qu’inconfortable, une aventure pour routards confirmés ; la classe supérieure (upper class) ; et enfin les couchettes (à réserver très à l’avance).
– La ligne Thazi-Shwenyaung, qui traverse le centre du pays, est bon marché mais d’une extrême lenteur.
– La ligne Mandalay-Myitkyina est souvent en mauvais état après la saison des pluies et le tangage est permanent. En cas de panne, il faut savoir prendre son mal en patience. Attention, il se produit parfois des déraillements.
Les taxis collectifs
Inconfortables mais nombreux, relativement rapides et pas très chers.
Les pick-up
Ce sont de grosses camionnettes (ou petits camions) dont l’habitacle du chauffeur est séparé de l’arrière, où deux banquettes passagers se font face. Dans certains, on n’hésite pas à faire tenir une trentaine de passagers ! Ils sont surtout utilisés pour les trajets pas trop longs dans la campagne, entre les petites villes.
La voiture
Il est impensable qu’un étranger conduise un véhicule en dehors des villes : routes défoncées, signalisation en birman, code de la route inexistant, trafic chaotique, etc. La conduite se fait à droite, du moins en principe.
Le problème, c’est que dans la plupart des véhicules (qui viennent du Japon, où l’on roule à gauche), le volant est à droite. Si bien que les dépassements peuvent être très dangereux…D’où l’utilité du passager qui fait office de copilote !
La location de voiture avec chauffeur
et les taxis indépendants
Avec la hausse du prix des carburants, les tarifs ont un peu grimpé. Pour la location d’une voiture avec chauffeur, compter 40 à 70 $ par jour, si vous ne faites pas trop de route, mais environ 120 $ pour les longues distances.
Voitures en général fiables et bien entretenues. Tout est compris : essence, chauffeur, « péages ». Une 7-places Town Ace se loue entre 80 et 95 $ pour les déplacements en ville, et entre 150 et 170 $ pour les voyages plus longs (groupez-vous !).
Il peut être plus économique de louer une voiture dans chaque ville (en sachant qu’à Bagan et au lac Inle, c’est inutile), au lieu de prendre la même pour tout le séjour. Mais la formule est moins souple.
Avant de louer, pensez bien à vérifier l’état de la voiture, à fixer le parcours à l’avance, à voir ce qui est compris ou non, à vous assurer que le chauffeur parle l’anglais. Il doit aussi avoir sa carte avec sa photo.
Vous trouverez facilement aussi des taxis indépendants qui pratiquent des prix légèrement inférieurs.
L’avion
Le ministère des Affaires étrangères encourage la consultation du site aviation-safety.net qui liste par pays les accidents et le nom des compagnies.
L’avion est évidemment le moyen de transport le plus rapide et le plus pratique, parfois incontournable pour certaines destinations. En outre, les prix demeurent relativement abordables, même si vous paierez plus cher que les Birmans. Il existe six compagnies fiables, qui pratiquent toutes les mêmes tarifs : Air Mandalay, Asian Wings, Yangon Airways, Air Kanbawza (Air KBZ) et Air Bagan. Et la dernière en date : Golden Myanmar Airlines, une compagnie low-cost.
Soyez tout de même conscient que les compagnies aériennes locales sont des pompes à devises qui enrichissent surtout la junte et les hommes d’affaires qui en sont proches.
Le bateau
Le fleuve Irrawaddy est très emprunté par les bateaux. Le trajet le plus courant s’effectue entre Mandalay et Bagan. Au lever du jour, vue magnifique sur les temples et les pagodes des villes impériales. Attention aux bancs de sable de février à avril (trajets encore plus lents).
Il existe plusieurs types de ferries, plusieurs niveaux de confort et de prix.
– Les ferries ordinaires sont très bon marché. Ce mode de transport permet de découvrir des paysages magnifiques et facilite les contacts avec les Birmans, mais le voyage reste très lent (surtout dans le sens Bagan-Mandalay).
– Outre les ferries ordinaires, il existe également un service de bateaux rapides et modernes (steamers) de fabrication chinoise. À l’intérieur, on trouve même un salon-resto avec vidéo. Ces bateaux sont plus chers et la traversée se paie en dollars.Empruntés quasi exclusivement par les touristes, ils ne fonctionnent en général qu’en haute saison.
– Croisières luxueuses : certaines compagnies organisent des croisières de luxe sur l’Irrawaddy ou sur la Yangon River.
(Source: Routard)